Taphonomical (‘laws of burial’) analysis is a first analytical step for all
researches in paleoenvironmental, paleoecological, biochronological and
palethnological studies. It allows to understand the site formation processes
(for paleontological and archeological sites) as well as the structure and
composition of studied fossil materials from all kind of past remains (fauna,
flora, cultural; considered from micro- to macro scale). Taphonomy became
essential in many scientific fields since the eighties, bringing important
conceptual contributions with a renewal of paradigms. Publications dealing with
or about Taphonomy have increased drastically for the last forty years. They
developed trans- to pluri-disciplinary approaches (archaeology, palaeontology,
geology, biology, ecology…) with a wide array of methodologies, then we could
consider Taphonomy as an new integrative and federative Science (Taphology ?).
The Quaternary era is the latest geological period (from -2.6 Ma to
present) marked by glacial climate in Northern Hemisphere as well as the
appearance, evolution and dispersal of human groups and societies (Hominins),
which frames the present day biomes and habitat distributions. This period is divided
into Pleistocene (Paleolithic) and Holocene (Neolithic to present, including
‘Anthropocene’). Quaternary taphonomic studies are directly connected to our
knowledge on fossil humans, their ecosystems and their cultures (zooarcheology,
archeobotany, geoarcheology…). They are essential for better understanding the
origin and history (i.e., function)
of prehistoric sites as well as climatic and environmental contexts in which
humans lived and evolved. The close chronological proximity between prehistoric
and modern times allows to initiate experimental work (‘actualism’) on modern
assemblages focusing on particular processes related to geological and biological
(fauna, flora, human) actions, creating referential data used as relevant
proxies.
The scientific community involved in the GDRI is composed of many scholars
and students displaying very diverse approaches and analytical, sometimes
sophisticated, tools (e.g., SEM to
synchrotron). They bring forth important new results and demonstrate a real
integration between various fields sharing similar prospective, especially for Paleoecology
and Paleoanthropology s.l.
The Research group would be composed of several
European partners, classified as A (France, Spain, Portugal, Italy, Germany,
England) associated with other labs as partner B Partners A would play the role
of coordination and facilitation teams.
The main scientific topics developed concern:
I. Site Formation processes
& Weathering/fossilization
II. Animal and Human Predation – Hominid-Carnivore interactions
III. Paleoecology & Human Palethnology
IV. Neotaphonomy and Experimentation
II. Prédation animale et humaine – Interactions Homme-Carnivore
III. Paléoécologie & Palethnologie
IV. Néo-Taphonomie et Expérimentation
II. Animal and Human Predation – Hominid-Carnivore interactions
III. Paleoecology & Human Palethnology
IV. Neotaphonomy and Experimentation
in which several working-groups would be formed and coordinated according to
specialties and interest of participants.
In this context, the combination of teams working on similar goals would
favor fertile and active collaboration and exchange within a real European
network.
From P. Andrews 1995, J. Archaeol. Sci. |
Taphonomie-Réseau Européen
TaphEN
L’analyse taphonomique (‘lois de
l’enfouissement’) est une étape indispensable à toutes études sur les
reconstitutions paléoenvironnementale, paléoécologique, biochronologique ou
palethnologique. Elle permet de comprendre la formation des sites fossiles (paléontologique
et archéologique) ainsi que la structure et nature des ensembles étudiés,
constitués de tous vestiges du Passé (faune, flore, culturel ; analyse aux
échelles micro à macro). La Taphonomie est devenu prégnante dans de nombreux
domaines de recherche et son apport a suscité des renouveaux conceptuels
majeurs autant que de révisions notoires de paradigmes. Son essor au cours de
ces 40 dernières années est assez spectaculaire. Il s’agit d’études qui font intervenir
des approches trans- à pluri-disciplinaires (archéologie, paléontologie, sédimentologie,
biologie, écologie,…) ; elle est devenue très fédératrice pour des
communautés distinctes relevant des Sciences de la Terre, de la Vie, des
matériaux, et des Sciences Humaines et Sociales; à tel point qu’elle mériterait
de devenir un domaine particulier des Sciences.
Le Quaternaire est la dernière
période géologique (-2.6 Ma à l’actuel) contemporaine des glaciations en
Hémisphère Nord, de l’apparition, évolution et dispersion des groupes et
sociétés humaines (Homininés) ainsi que de la mise en place des communautés et
habitats actuels. Cette période recouvre le Pléistocène (Paléolithique),
l’Holocène (Néolithique à actuel, intégrant l’ « Antropocène »).
Les études taphonomiques sur le Quaternaire sont souvent directement liées à la
connaissance des hommes fossiles, leurs milieux et leurs cultures
(archéozoologie, archéobotanique, géoarchéologie…). Elles sont en effet
essentielles pour préciser l’origine et l’histoire de la formation des sites
ainsi que le contexte environnemental dans lesquels les hommes ont vécu et
évolué. Enfin, la proximité chronologique entre la préhistoire et les temps
modernes, permet d’initier de nombreux travaux expérimentaux sur les
assemblages modernes (‘actualisme’), ciblant des processus particuliers liés
aux actions géologiques ou biologiques (animale, végétale, anthropique), avec
des résultats servant de proxies pertinentes.
La communauté concernée est
nombreuse et très diverse, tant par les objets et périodes d’études que par la
variété des outils analytiques (de plus en plus sophistiqués, e.g., du MEB, Raman au synchrotron) entrainant
une intégration de disciplines partageant des problématiques comparables.
Celles-ci sont essentiellement d’ordre Paléoécologique et Paléoanthropologique s.l.
L’IRN est
composé de plusieurs partenaires européens, distingués en partenaires A
(France, Espagne, Portugal, Italie, Allemagne, Angleterre) associés à d’autres
équipes considérées comme partenaires B. Le partenaire A jouera le rôle de
coordination et d’animation des équipes de recherches.
Les principaux
axes scientifiques sont :
I.
Enfouissement/Dépôt & Altération/FossilisationII. Prédation animale et humaine – Interactions Homme-Carnivore
III. Paléoécologie & Palethnologie
IV. Néo-Taphonomie et Expérimentation
dans
lesquels plusieurs groupes de travail seront créés et coordonnés selon les
spécialités et intérêts des participants.
Dans le cadre de la demande, la
conjonction d’équipes et personnels travaillant sur les mêmes objectifs favorise
une collaboration active et fertile, et un réel échange, au sein d’un réseau
européen.